Bonjour,
Nous venons de publier un live report avec photos du concert des Wombats au Trabendo.
Autant le dire tout de suite, ce sont des oreilles vierges de tout effet marketing radiophonique et de toute trace d’acnée qui vont vous rapporter ce qui suit.
Ceci étant dit, nous sommes tous de grands enfants, et même si l’âge moyen de ce rassemblement teenager ne devait pas dépasser la pré-vingtaine, force est de constater que les petits Wombats (du nom de cet animal hybride australien ressemblant vaguement à un koala en plus taciturne) ont de quoi conquérir le cœur des plus âgés aussi.
Pour preuve, les parents venus accompagner leurs rejetons surexcités, ou les quelques couples trentenaires perdus ici et là et qui tapaient tous du pied en cœur, à la fin du concert. Mais n’allons pas trop vite. D’abord, le commencement.
Il est 20h ce 22 mars 2008 et la salle du Trabendo est déjà bien remplie, chaude comme une poêle laissée sur le feu, et la configuration du lieu (un polygone atypique, chaleureux avec son balcon arrière à la rambarde en bois et l’accès facile à la petite fosse et à la scène) permet la circulation entre les différents degrés.
Quelques ados piaffent d’impatience et c’est avec beaucoup de ponctualité que le spectacle de marionnettes commence !
Parce qu’à voir gesticuler comme un possédé le tout jeune chanteur de Cage the Elephant (mais a-t-il du poil au menton ?), on en viendrait presque à se demander si on n’assiste pas à un remake de la pub Entremont avec ces deux gars s’excitant tout seuls dans leur chambre.
Fort heureusement, et même si il jouera dans une quasi-obscurité, ce groupe est une très bonne mise en bouche pour nos oreilles. Un peu nombreux sur scène (2 guitares, 1 basse, la batterie et le chant), ils arrivent malgré tout à bien communiquer avec le public déjà bien chauffé. Entre le guitariste qui a le chic pour faire de la gratte en hauteur et notre petit chanteur survitaminé qui se paie même une plongée dans le public, on assiste à une très bonne première partie dans l’esprit d’un Green Day plutôt country, avec des relents texans… Et, en un clin d’œil, une reprise des Talking Heads avec leur sympathique « Psycho Killer ».
Après une courte pause, la foule sursaute déjà d’excitation lorsque, soudain, tel un schtroumpf au t-shirt vert pétant, les bouclettes dans le vent et le ventre un peu rond, Matthew Murphy bondit sur scène suivi de ses deux acolytes au look brit’ propret, petits polos bleus délavés à manches courtes.
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